dimanche 12 avril 2015

Pause lecture: la dernière aventure du Sorceleur

 La Saga du Sorceleur, tome 5: La Dame du Lac, de Andrzej Sapkowski 
Note: la numérotation concerne l'édition Bragelonne, celle que j'ai lue, qui est différente de celle en cours chez Milady, laquelle fait de ce tome le septième, et non le cinquième (les deux volumes de nouvelles étant considérés comme des tomes à part entière)
Les destins de Geralt, Yennefer et Ciri ont pris des chemins différents. Tandis que Yennefer est retenue prisonnière, Geralt passe tout l'hiver de manière fort agréable à Toussaint, principauté de contes de fées. Là, la magicienne Fringilla déploie ses charmes pour y retenir le sorceleur le plus longtemps possible. Quant à Ciri, elle a été projetée dans un monde parallèle en pénétrant dans la tour de l'Hirondelle pour échapper à son bourreau. Retenue par l'elfe Avallac'h, elle ne peut espérer la liberté qu'en acceptant de porter l'enfant du roi des Aulnes. L'enfant de la destinée parviendra-t-elle à s'enfuir pour voler au secours de ses amis ?
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" – Quelque chose s’achève, dit Jaskier d’une voix altérée. 
– Quelque chose commence, enchaîna Yarpen Zigrin. "

     Infos complémentaires:
     Titre original: Pani Jeziora (1999)
     Série: La Saga du Sorceleur (Wiedźmin)
     Origine: Pologne
     Traduction par Caroline Raszka-Dewez
     Edition: Bragelonne (2011)
     480 pages



Le moment est venu de placer le point final de mon aventure avec la Saga du Sorceleur. Une aventure littéraire qui aura duré trois ans, une jolie histoire d'amour qui voit malheureusement arriver ici sa conclusion - enfin, une conclusion toute relative, puisque je pourrais poursuivre mon périple avec les jeux de la franchise! 

Les descriptions de Toussaint m'ont largement fait penser
 aux "Riches heures du Duc de Berry" - il paraît d'ailleurs
que ce pays est inspiré de la France médiévale!
Le roman met un peu de temps à démarrer: après une introduction avec Ciri se déroulant après les évènements - dans le genre de ce qui avait été fait dans le tome précédent, avec le marais et ce bon vieux Vysogota - on se retrouve avec un long chapitre consacré à deux personnages extérieurs à l'histoire. Même s'il est entrecoupé de flashbacks permettant de savoir comment avance l'intrigue politique aux quatre coins du monde, j'ai trouvé ce passage un peu long, voire même futile. Après ça, fort heureusement, l'intrigue redémarre sur des chapeaux de roue, et on retrouve avec plaisir notre bande de héros en vadrouille dans la principauté de Toussaint. Bien qu'il ne s'y passe pas grand-chose, j'ai beaucoup apprécié les descriptions de ce pays enchanteur, aux habitants bon vivants - un vrai pays de conte de fée! Je n'aurais même pas été contre si les personnages s'y étaient attardés un peu plus!

Conclusion oblige, les nombreuses portes ouvertes lors des tomes précédents se referment, les intrigues trouvent leur résolution. Les mystères tournant autour de la destinée de Ciri sont ainsi révélée, et bien que je me sois spoilé comme un imbécile sans le faire exprès peu avant d'arriver à ce fameux passage - les joies de l'Internet... - j'avoue que c'est resté une jolie surprise. Une bonne grosse révélation bien inattendue et bien foutue, donc! Mais niveau coups de théâtre, ça ne s'arrête pas là, et le tome en regorge, nottamment du côté de l'intrigue politique. Encore une fois, cet aspect-là a été bien étoffé, pour mon plus grand bonheur, et la bataille décisive entre Nilfgaard et les Royaumes du Nord, en plus d'être longue et riche en tension, est absolument jouissive et marquante! Sapkowski y multiplie les points de vue et les retournements de situation, bref, une fois de plus, il se fait plaisir!

Chevalier de Toussaint et ami de Geralt, Reynart de Bois-
Fresnes est un personnage bon vivant et attachant.
Toutefois, j'ai un peu regretté que cet aspect empiète un peu sur la quête de Geralt et ses amis: celle-ci en paraît presque dérisoire, du coup, et leur bataille finale à eux, fait pâle figure à côté du grand conflit qui se déroule plus au sud. Par ailleurs, je trouve que l'on aurait pu davantage s'attarder sur les autres membres du groupe - Cahir, Régis, Angoulême, Milva - qui m'ont semblé un peu délaissés dans ce tome. J'ai d'ailleurs trouvé leur devenir un peu expédié - il y avait largement moyen d'en faire plus sans en faire trop!

En fait, et bien que cette lecture fût encore une fois très plaisante, j'ai même trouvé que globalement, mis à part du côté politique, le rythme était trop proche des tomes précédents, et de ce fait convenait moins à une conclusion définitive aux aventures de nos personnages... J'ai toutefois apprécié que Sapkowski prenne le temps de distiller sa fin, après les retrouvailles de la "petite famille" de Geralt, Yennefer et Ciri. On se retrouve ainsi pendant un moment comme au bon vieux temps d'avant leur séparation, et c'est aussi l'occasion de revoir d'anciens protagonistes un peu perdus de vue. Connaissant d'avance la "vraie" fin dans les grandes lignes, étant donné que j'avais déjà joué aux jeux, je craignais d'être un peu déçu de ce point de vue là, mais en réalité, j'ai trouvé qu'elle passait plutôt bien. Une conclusion un peu étrange, en some, mais tout à fait dans la veine "Sorceleur", en faisant écho une fois encore au folklore occidental!

Ce tome symbolise également le retour en grande pompe de Yennefer!
[fanart par bangalore monkey]

Le mot de la fin


Je ne cacherais jamais le plaisir que j'éprouve à chaque lecture d'un tome des aventures du Sorceleur. Ce tome-ci ne fait pas exception. J'ai certes trouvé que certains passages étaient un peu long, d'autres au contraire trop expédiés, et que le rythme du récit n'était pas toujours adapté à un tome de conclusion. Par ailleurs, j'ai un peu regretté que la quête du groupe de Geralt, ainsi que les personnages qui le composent, paraissent comme parfois mis de côté. Toutefois, le tome se rattrape sur tous les autres points, avec un aspect politique bien étoffé, des passages touchants, drôles, tendus, riches en action, marquants, des révélations et des retournements de situation à foison, et bien sûr, toujours son lot de références aux légendes occidentales. Le tout avec une plume toujours aussi captivante. Il en ressort un tome certes un peu moins réussi, mais toujours dans la veine de ses prédecesseurs. Au final, une bonne conclusion à cette série captivante et réussie qui m'aura accompagné pendant plus de trois ans.

Encore une fois, le récit fait la part belle aux références folkloriques. Cette fois-ci, ce sont les Légendes arthuriennes
 qui sont mises en valeur - la fin du roman fait d'ailleurs écho au dernier voyage d'Arthur vers Avalon.
[ci-dessus: Le voyage d'Arthur et Morgane vers l'Île d'Avalon, par Frank William Warwick (1888)]
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jeudi 9 avril 2015

Les méchants, c'est top! [Post-it 10]

Salut les cocos, c'est moi! Ça faisait longtemps, hein?

Je suis bien d'accord, mais calme-toi, Capitaine Picard.

C'est le mois d'avril, le blog a fêté son premier anniversaire il y a un peu plus d'un mois, j'ai des articles sur les étagères qui n'attendent que d'être écrits, et en plus je suis fatigué... Alors, me suis-je dit, au lieu de rattraper mon retard, de me reposer, ou de faire quoi que ce soit de constructif, si je pondais un autre top inutile? 

Plutôt qu'un top, à vrai dire, il s'agirait en fait d'une "liste", un peu dans le genre de ce que j'avais fait fin décembre 2014. Et que c'est que quoi, le thème, cette fois-ci? Hé bien, les méchants, pardi! 
J'éprouve une fascination, et une sympathie particulières à l'égard de ces méchants, je trouve généralement que ce sont des personnages jouissifs, dotés d'un charisme monstre. Ils se paient même parfois le luxe d'être les personnages les plus intéressants des oeuvres auxquelles ils appartiennent. Alors, tout ça c'est bien gentil, mais qu'est-ce que j'entends exactement par "méchant"? Hé bien, tout simplement un personnage qui, par ses actes ou son idéologie se retrouve opposé au(x) héros, considéré comme "mauvais" par son comportement, ou appartenant au "mauvais" camp - par exemple, le Mal, si manichéisme il y a.
Pour ce top, j'ai choisi 15 de mes méchants préférés, tous supports confondus. J'ai essayé de me limiter à un méchant par série/franchise, ainsi qu'à ceux qui m'ont le plus marqué, parce que sinon, on était pas sortis du sable. Donc, sans plus attendre,



15 de mes méchants préférés, tous supports confondus


Note: il va de soi qu'en plus d'être totalement personnelle, cette liste présente mes méchants préférés, ceux que j'adore, et non pas ceux que je trouve meilleurs, plus puissants, machiavéliques ou quoi que ce soit. 

I . Le carnet d'adresses

Ceux que je garde sous la main au cas où, parce qu'on sait jamais.


Le couple Macbeth (Macbeth)
Si pris séparément, les deux Macbeth sont des personnages shakespeariens tout ce qu'il y a de plus classique, lorsqu'on les réunit tous les deux, c'est une autre paire de manches. La femme pousse le mari au crime, le mari exécute sans scrupules, les deux règnent d'une main de fer sur l'Ecosse, se soutenant mutuellement dans leur soif d'ambition. Pas un pour racheter l'autre. Bref, un beau couple d'affreux comme je les aime.

Arthas (Warcraft III, World of Warcraft) 
Personnage-phare de Warcraft III: Reign of Chaos et de son extension The Frozen Throne, Arthas était le prince du Royaume aujourd'hui en ruines de Lordaeron. Originellement connu pour sa bravoure et son sens de l'honneur, on assiste peu à peu à sa déchéance, corrompu par la malédiction du Roi-Liche, mais aussi par ce sens du devoir tellement poussé à son paroxysme qu'il en devient mauvais. Si j'apprécie sans plus ce personnage dans Warcraft III, c'est dans The Frozen Throne que j'ai véritablement commencé à l'apprécier. Peu à peu, il gravit les échelons du Fléau, consicent de sa propre déchéance, n'hésitant pas à combattre ses anciens alliés, jusqu'à défaire celui qui est la cause de sa ruine pour finalement prendre sa place et devenir ainsi le nouveau Roi-Liche - récupérant au passage un bon millier de points de charisme. Arthas le Roi-Liche, ça sonne cruellement bien, non?


II . La galerie des portraits

Ceux pour lesquels je laisse, en plus du carnet d'adresse, une petite place pour un joli portrait en pied.


Dark Vador (Star Wars)
Pas moyen d'y couper, celui-là. Est-ce que j'ai besoin d'en dire plus? Chacune de ses apparitions m'emplit d'une joie sans nom, sa voix grave entrecoupée de bruits de lave-vaisselle me fait frissonner à chaque fois. Ce type est une bête de charisme, un bon méchant à l'ancienne comme on en fait plus. Le gars va même jusqu'à se retourner et exécuter lui-même le boss de fin pour sauver son fiston. Il a même une tri-prélogie qui lui est entièrement consacrée! La vraie star de Star Wars, ne cherchez pas, c'est lui.

Méléagant (Kaamelott)
J'avoue qu'au début, je ne l'aimais pas beaucoup. Il faut dire que cet envoyé des dieux, connu également comme "la Réponse", n'est pas très sympa, tout ce qu'il désire, c'est la ruine, la destruction des gens. Mais à force de revoir le Livre V, j'ai fini par l'apprécier pour ce qu'il est, celui qui apporte les ténèbres, un être cruel, manipulateur, sans émotions, et bizarrement, ça passe - sans doute parce qu'il n'est pas humain. Carlo Brandt interprète avec brio le personnage, et ses mimiques, son physique, sa façon de parler, rendent à mes yeux Méléagant tout bonnement excellent. Terrifiant, horrible, certes, mais excellent.

Sephiroth (Final Fantasy VII) 
Je sais, c'est classique, banal même, de faire figurer Sephiroth ici. Mais en même temps, cette place, il la mérite! Vous en connaissez beaucoup, des types qui sèment la destruction en se battant à une main avec un odachi d'au moins deux fois leur taille? Moi non! Et puis, quel charisme! Quelle force!  Et quelle classe! Non mais, sérieusement, vous ne trouvez pas que ses cheveux sont magnifiques? Si j'avais une crinière argentée comme ça, moi non plus je n'aurais aucun scrupule à tenter de détruire la planète - quoique "simplement" la contrôler serait sans doute plus intéressant...

Smaug (Le Hobbit) 
Il fallait bien un dragon dans ce "top", alors j'ai choisi Smaug. En plus d'être un dragon, ce qui est déjà un bon gros point, c'est un beau parleur qui maîtrise l'art du langage à la perfection - son long échange avec Bilbo demeure d'ailleurs l'une des meilleures scènes du livre. Ajoutez à cela son fameux "I am fire! I am death!" plus la jouissive interprétation de Benedict Cumberbatch dans les films de PJ, et c'est bon, vous obtenez l'un des meilleurs dragons jamais inventés, une sorte de Fafnir en 1000 fois plus mieux. Je ne l'inviterais pas à venir prendre le thé, pour des raisons évidentes - de place notamment, et puis ce serait gênant s'il lui venait à l'envie de compléter son quatre heures par l'un de mes hôtes - mais son portrait dans ma galerie aurait sacrément de l'allure! 

Griffith (Berserk)
C'est certes le principal antagoniste de la série, mais je le considère depuis le début comme "l'autre anti-héros" de l'histoire, puisqu'on suit aussi bien son évolution que celle de Guts. En plus d'être un beau gosse à la chevelure magnifique - encore un! - c'est un épéiste, un stratège et un chef de guerre hors pair qui parvient à réunir des alliés surpuissants, mais surtout, il est parvenu à littéralement devenir un Dieu, pour sortir de la déchéance dans laquelle il avait plongé - et qui m'avait fendu le coeur. Un personnage ambigü, intéressant, qui n'a pas hésité à sacrifier ses hommes et ouvrir la porte du monde des humains à des créatures infernales pour atteindre son but, mais continue de se battre pour protéger les faibles et créer une patrie où règne la paix. 

Ganondorf (série The Legend of Zelda) 
Je précise que c'est bien Ganondorf qui a sa place ici et non Ganon, son "alter-ego" porcin - non pas que le second me déplaise, mais il n'a pas la carrure et le charisme de la version humaine. Ganondorf, c'est une bête de charisme et de puissance, un roi sans scrupule maîtrisant la magie, l'escrime et l'orgue à la perfection, il possède même littéralement des pouvoirs divins - ainsi qu'un thème qui déchire! Sa soif de pouvoir et de revanche et telle qu'il traverse les âges et les dimensions sans broncher, jamais vraiment vaincu, toujours là dans l'ombre, à attendre son heure. Ce gars-là, c'est tout simplement sans hésiter l'un des meilleurs boss de jeux vidéos jamais créés. (notez que j'ai un temps hésité avec l'Avatar du Néant, mais Ganondorf a l'avantage de l'ancienneté.)

Morgoth (oeuvre de Tolkien) 
Non content d'être un dieu déchu qui a sombré dans le chaos, Morgoth, c'est carrément LE Mal incarné, la source de toute la souillure du monde, le pire seigneur machiavélique qui ait jamais existé, la personnification des Ténèbres. Sauron, à côté, c'est un enfant de choeur. D'ailleurs, c'est son apprenti. Si encore il n'y avait que lui... Le gars a également comme serviteurs Balrogs, loups-garous, vampires et Dragons. Ouaip, ça, c'est de l'Armée! Et tout ça dans un seul but: le chaos. Voyez, on peut difficilement faire pire que Morgoth. Y'en a qui ont essayé, inutile de vous dire qu'ils ont eu des problèmes. 


III . Les invités

Ceux que j'inviterais sans hésiter autour d'une tasse de thé, histoire de discuter lectures,
 carrières ou plans de conquête du monde. Inutile de dire que ceux-là sont la crème de la crème.


Le Joker (univers Batman)
S'il y a bien une chose dont l'univers Batman peut se vanter, c'est bien d'avoir créé toute une panoplie de méchants uniques et inoubliables. Parmi tous ceux-là, le Joker est certainement le plus représentatif, en plus d'être le plus réussi. Toutefois, si c'est lui seul que j'ai choisi pour les besoins de la liste, je ne pourrais me résoudre à l'inviter si je ne faisais de même avec sa chère Harley Quinn, l'inimitable Pingouin (me décider entre lui et le Joker fut difficile!), l'étrange Epouvantail, et même éventuellement la sensuelle Catwoman.

Zangdar (Le Donjon de Naheulbeuk)
Ce pauvre Zangdar n'a décidément pas de chance! Volé par une bande d'aventuriers, dépouillé de son donjon par des fonctionnaires peu scrupuleux suite à une méprise, réduit plusieurs fois à parcourir la Terre de Fang avec son assistant comme un vulgaire vagabond, il est bien difficile après toutes ces mésaventures de le considérer encore véritablement comme une menace. Pourtant, je le trouve attachant dans son malheur, et puis, même dans l'adversité, il parvient à considérer toute sa verve et sa stature de "Maître". Sans doute l'un de mes personnages de toute la série.

Hector Barbossa (Pirates des Caraïbes)
Pour la plupart, un film Pirates des Caraïbes sans Johnny Depp serait impensable; pour moi, c'est un tel film sans Barbossa qui serait inimaginable. Un pirate comme je les aime, un intrigant qui ne respecte le Code que lorsqu'il le veut bien, et maîtrise la verve à la perfection, un type increvable qui même lorsqu'il rejoint le "bon" côté ne peut s'empêcher de manigancer dans tous les coins, tout en conservant son flegme et son charisme. Et puis ses mimiques, ses répliques, ses expressions... Geoffrey Rush est juste parfait dans ce rôle! Qu'est-ce que je l'adore! S'il vous plaît, faites un spin-off sur ce type!

Les Sept Homonculus (FullMetal Alchemist)
Vous allez me dire que je triche, mais puisqu'il s'agit d'un groupe d'ennemis, ça passe. Et puis de toute façon, je fais ce que je veux. Bref, malgré les différences, j'aime beaucoup les "deux" versions des Homonculus - les connaisseurs voient sans doute de quoi je veux parler. La version de 2003 leur apporte même une touche tragique supplémentaire, en en faisant les "survivants" de transmutations humaines ratées. Lien émotionnel, toussa, toussa. Toutefois, si j'aime beaucoup les sept en tant que groupe - c'est dans leurs interactions qu'ils sont le plus intéressants - j'avoue avoir une nette préférence pour le "trio originel", composé de Lust, Envy et Glutonny. Ces trois-là fonctionnent très bien ensemble - il y a comme une alchimie entre eux, si vous me permettez l'expression - nous livrant une bonne petite équipe d'antagonistes à l'ancienne* comme j'aimerais en voir plus souvent.

 Saroumane (Le Seigneur des Anneaux)
Je vous entends râler d'ici. Encore un personnage de Tolkien? Ben oui, mais que voulez-vous, je n'y peux rien si ses méchants sont si bons! Et puis en plus, avec Christopher "vampire" Lee dans son rôle dans l'adaptation filmique de PJ, comment vouliez-vous que je résiste? Surtout que le personnage est encore plus puissant et intéressant qu'il ne le paraît au premier abord... Saroumane forever, quoi! Je n'ai même pas besoin d'en rajouter, tellement ça devrait couler de source...

Saga (Saint Seiya/Les Chevaliers du Zodiaque)
Si je ne devais en choisir qu'un, il serait très certainement en tête de liste. Parce que Saga trouve moyen d'être l'un des plus puissants Chevaliers qui existent, un être doté d'un honneur sans limite en même temps qu'un ambitieux qui n'hésitera pas à tromper son monde treize ans durant pour atteindre son but, un Homme bon mais ambigü, sans cesse tiraillé entre le Bien et le Mal - et encore, même là, c'est un Mal ambigü, puisqu'il veut contrôler la Terre pour la protéger... Bref, Saga, c'est un personnage charismatique, intelligent, puissant, à la fois bon et machiavélique, plus ambigü et intéressant qu'il n'y paraît. En fait, quand on y réfléchit, le chapitre du Sanctuaire tourne presque plus autour de lui qu'autour des héros. Je pense sérieusement qu'on devrait renommer la licence Saint Saga. Moi je dis, encore une fois, Saga forever! Oui, comme Sarou', vous avez tout compris!
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Bon, ben voilà, c'est tout pour aujourd'hui!
Et vous, quels sont vos méchants préférés?


(*) Curieusement, en écrivant ces lignes, j'ai pensé à  la Team Rocket. 
Il va de soi que les trois Homonculus cités sont bien plus compétents et charismatiques.