jeudi 12 juin 2014

La vie, la mort, et le reste.

(C'est bien beau, comme titre, mais ça n'a pas grand-chose à voir...)


Il il y a moins d'une journée, j'ai appris le décès de JewWario, qui avait pourtant eu lieu plusieurs mois plus tôt, fin Janvier très exactement.* Ça m'a fait un petit choc.



Mékikecé JewWario demanderaient éventuellement les plus curieux d'entre vous, si plus d'une personne  - c'est-à-dire au moins Moi - passait par ici. Hé bien JewWario, les cocos, c'était un vidéaste-sur-Internet américain, membre de la team de That Guy With the Glasses**, le site de Doug Walker - le NC, pour les intimes et les autres. Je ne le connaissais pas trop, les seuls trucs dans lesquels je l'ai vu étant les films que le NC a tournés avec toute sa clique. Mais étant donné que je suis une tanche l'anglais ce n'est pas trop mon truc, je n'ai jamais vraiment regardé ses vidéos. Je ferai sans doute un effort, ne serait-ce que pour sa mémoire et savoir davantage qui il était. Je suis peut-être un vieux con grincheux, mais je ne suis pas un gros connard être déplaisant (enfin juste un peu...) pour autant.

Pourquoi alors est-ce que ça m'a autant touché? Je dirais même, fait un choc? Alors que je ne le connaissais pas forcément, que des milliers de personnes meurent chaque jour, certaines dans d'atroces souffrances, que des gens se suicident en première page des journaux? Pourquoi lui, parmi tous les autres? Je ne sais pas trop. Peut-être que c'est la peine de ses amis vidéastes (Spoony et le NC en tête) qui m'a atteint. Peut-être que les rares fois où je l'ai vu dans une vidéo ont suffi pour créer une espèce de lien, comme lorsqu'on est attristé par le décès de quelqu'un avec qui on a pourtant échangé une seule phrase - mais une phrase qui a suffi pour qu'on prenne conscience de l'existence de cette personne. Qui suffit pour qu'on se dise par la suite "c'est quelqu'un que je connaissais qui est mort","ça n'arrive pas qu'aux autres".
Je pense qu'il y a un peu de tout ça, mais c'est peut-être aussi son statut de vidéaste qui a pu jouer sur mon ressenti: sur Internet, celui qui se crée un personnage, participe à un projet, poste une vidéo, acquiert une forme d'"immortalité". Comme un personnage, on n'imagine pas que cela puisse s'achever un jour, que cette personne puisse mourir. Et lorsqu'on est ramené à la réalité, ça marque d'autant plus. Car on réalise que cette "immortalité" était finalement toute relative, et qu'Internet est intimement lié au "monde réel de la vérité vraie": la mort est irréversible, et peut frapper n'importe qui, même ceux qui paraissaient intouchables.

Alors bien sûr il y a de l'empathie, de la compassion, mais aussi une part de cette prise de conscience sur la Réalité. Et tout cela forme un tout, qui entraîne inévitablement tristesse et mélancolie.
C'est tout ce que j'avais à dire.

(C'était l'instant "réflexions inutiles" d'Artalok. A votre service depuis beaucoup d'années.)

Inévitablement, ça me rappelle le décès d'Isendil, qui en 2006, 
avait ébranlé le petit monde de la Saga Mp3.
(Bon là en fait, c'est JBX, mais soyez gentils, évitez de toujours vouloir chercher un rapport.
entre le texte et l'image. Au pire, vous n'avez qu'à faire comme si c'était Isendil. 
S'il vous plaît.)

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* Oui, je suis en retard, merci de me le rappeler. Mais que voulez-vous, c'est ça de vivre dans une grotte.
** Si je ne dis pas de bêtises, ce qui est fort probable. Merci de me corriger si vous vous y connaissez un peu mieux que moi.

lundi 9 juin 2014

Post-it 03: Bilan Trimestriel des trois mois. [première édition]

Oui, ça fait un peu pléonasme, mais vous savez ce qu'on dit dans ces cas-là: zut.


Allez, on est début juin, c'est férié et il fait moche dehors: c'est donc l'heure d'un petit bilan!
Normalement, il aurait dû sortir il y a un mois, mais suite à quelques soucis informatiques, tout ce que j'avais commencé à rédigé s'en est trouvé supprimé. C'est bien dommage, mais c'est le genre de choses qui arrivent lorsqu'on décide de vivre dans une grotte. M'enfin, vu que j'étais quand même un peu dégoûté par ce qu'il venait de se passer, j'ai préféré laisser de côté la rédaction de cet article pour plutôt en sortir un le mois suivant. Parce que j'aime bien faire des "petits" bilans, et qu'en plus comme ça, ça fait un machin trimestriel. Super, non?

Les trois mois du blog

Hé oui! Ce blog a été lancé il y a déjà trois mois! Mine de rien, je suis plutôt fier d'avoir réussi à tenir jusque là, malgré une groooosse baisse de régime en avril, honteusement dûe à une Warcraftisatïte aigüe qui m'a soudainement frappé en plein week-end. Ouais, c'est pas bien, mais de toute façon, je fais ce que je veux, les cocos.
Donc, les trois mois du blog. Le premier article publié est en effet daté du 5 mars. Je suis donc en retard de quelques jours, mais ça va, j'ai fait bien pire, ceux qui me connaissent doivent le savoir. Dans cet article, j'annonçais également que le blog traiterait d'un peu tout et n'importe quoi - et à vrai dire, surtout n'importe quoi. C'est ce que j'avais écrit, en effet, mais il semble tout de même, malgré un post entièrement dédié au "râlage en conserve" que "Deadly Dull" s'oriente plutôt vers la chronique/critique personnelle d'oeuvres en tous genres. Je prévois une série d'articles type "dossier", mais il est vrai que ça reste un peu secondaire.
Sinon, 10 articles déjà, les copains! 11, si vous voulez, en comptant celui-ci. Des articles qui traitent de sujets plutôt variés, comme:

            → Des livres (Le pousse-pousse, Les Lames du Cardinal)
            → Des flims (Cette nullité qu'est Resident Evil: Retribution, Alceste à bicyclette, The Blues Brothers , Saint Seiya: Legend of Sanctuary)
            → Des jeux vidéal'z (Resident Evil 3: Nemesis, Fragile Dreams)
            → Du mangasse et de la Japanimation (Ah! My Goddess)

Le tout bien sûr agrémenté d'humour pas drôle, de réflexions idiotes et d'oeuvres d'art trouvées sur les Internets grâce à Google Images.
Sinon, je suis plutôt content, même si je ne suis pas quelqu'un de très régulier, je commence à acquérir un certain rythme d'écriture, et je trouve que mes articles sont de moins en moins brouillon et fouillis qu'au début. Ça s'améliore, les copains, ça s'améliore!

Niveau challenges

Je me suis inscrit à deux challenges au cours de ces trois mois: le challenge Kafka et le challenge Viking, qui consistent à chroniquer des oeuvres en rapport avec ces sujets. Le challenge Viking attendra un moment, j'ai d'autres choses prévues avant. Pour ce qui est du challenge Kafka, il s'est officiellement terminé il y a une semaine (le 3 juin) mais j'espère tout de même pouvoir publier un ou deux articles, ne serait-ce que pour vraiment participer - au moins de manière posthume. "Le procès" et "Dans la colonie pénitentiaire" n'attendent plus qu'un petit article de ma part. J'ai un peu traîné pour ça à cause de la Warcraftïte aigüe que j'ai évoquée plus haut. (Oui, c'est pas bien, je sais, mais je m'y suis remis récemment, et c'est un très bon aspirateur à temps.)

Les achats du trimestre

Si ces trois derniers mois ont été moins prolifiques qu'espéré niveau lectures, jeux vidéos et films vus, ils ont au contraire été très riches en achats - surtout mars et mai, à vrai dire.

Les achats de mars-avril:



Niveau livres "classiques" et romans, 6 nouveaux titres:
→ Les annales de la Compagnie Noire, tome I - recherché depuis longtemps, en neuf ou en occase, enfin trouvé en magasin.
→ Anno Dracula - totale découverte. Le piège de la couverture alléchante, une fois de plus.
→ Janua Vera - découverte aussi. Ç'avait l'air de s'éloigner un peu de ce que je lis d'habitude en fantasy, ce qui m'a entre autres poussé à l'acheter.
→ La carte du Disque-Monde - sans commentaire!
→ Dans la colonie pénitentiaire - sera détaillé dans l'article consacré.
→ Au guet! - Un nouveau groupe de personnage du Disque-Monde que jusqu'ici je ne connaissais que très peu. Ce tome des "Annales" était l'occasion de m'y intéresser. 


Niveau mangasses, 15 petits nouveaux:
→ Les Vacances de Jesus & Bouddha, 7.
→ One Piece, 70 - parce que oui, il m'arrive aussi de lire les même trucs que tout le monde.
→ Silver Spoon, 6.
→ Pandora Hearts, 21.
→ Bride Stories, 6 - parce que cette série est juste géniale!
→ The Swordsman, 1 - recherché depuis longtemps, librairie enfin réapprovisionnée, et du coup, voilà!
→ Excel Saga, 1 - on commence les occazes!
→ Cowboy Bebop, 1 & 2 - adapté de l'anime.
→ L'apprenti mangaka.
→ You're Under Arrest, 7 - l'autre série phare de Fujishima!
→ Plein de tomes de Ah! My Goddess - pour compléter les trous de ma collection!

Et quand c'est rangé, ça donne ça. 'fin 'videmment, c'est pas rangé comme ça dans ma bibilitothèque, mais c'est pour vous donner une idée de la place que ça prend théoriquement. Vous noterez qu'il y a un petit timide qui s'est discrètement inséré entre Silver Spoon et Anno Dracula, c'est normal, j'ai juste oublié de le photographier au milieu des autres: il s'agit de Dans la solitude des champs de coton, de Koltès. Du théâtre, pour varier un peu.
L'art de la mise en scène.
Les achats de mai - début juin:
Ces derniers temps ont été très riches en achats eux aussi. La faute à une brocante à laquelle je me suis rendu, et où j'ai acheté pas mal de trucs. Et puis, la vadrouille en libraire, ça joue pas mal aussi.

→ Le Criton/Apologie de Socrate - histoire de renouer avec les gros classiques de la philosophie.
→ Warcraft: Lord of the Clans - récupéré d'occaze lors d'un pitit voyage à Londres, vu qu'il est très difficilement trouvable chez nous. En VO, of course.
→ Le cycle de Pendragon, I: Taliesin.
→ La Légende de Sigurd et Gudrùn - une oeuvre de Tolkien qui s'éloigne un peu de la Terre du Milieu. Je pense que je pourrais le chroniquer pour le challenge Viking.
→ Mortimer - le tome 4 des Annales du Disque-Monde manquait à ma collection!
→ Saint Seiya, 12 & 13 - pareil, ils manquaient à ma collection.
→ Saint Seiya: The Lost Canvas, 1 & 2 - j'ai longtemps hésité à m'y mettre, mais bon, je les ai trouvés en brocante ceux-là, donc...
→ Anthologie du franponais - brocante.
→ Le Chef de Nobunaga, 1 & 2 - brocante aussi, mais aussi gros coup de coeur!
→ You're Under Arrest, 6.
→ 4 bouquins trouvés en brocante aussi: Je ne suis pas coupable, Celle qui devait disparaître, La troisième fille & Histoires à faire froid dans le dos.

Vous noterez, tout en bas à droite, un petit Conseils aux jeunes littérateurs, de Baudelaire. Il s'agit en fait non pas d'un achat, mais d'un petit cadeau sympathique qu'on m'a fait. Je n'ai malheureusement pas encore eu le temps de le lire, mais nul doute que cela se fera très prochainement!





Et puis aussi 4 nouvelles bédés, récupérées en brocante également:
→ Sarah Bernhardt - parce que Lucky Luke, c'est quand même 'achement rigolol.
→ Thorgal, 29: Le Sacrifice.
→ Thorgal, 30: Moi, Jolan.
→ Thorgal, 31: Le Bouclier de Thor - de quoi alimenter ma bibilitothèque - et mon challenge Vinking!







Sinon, niveau jeux vidéal'z, L'amerzone, Les Royaumes d'Amalur et Enslaved: Odyssey to the West rejoignent ma ludothèque.
Mine de rien, la bibliothèque commence à se faire petite! Je pense que je vais bientôt devoir m'acheter une autre pioche pour pouvoir me creuser une nouvelle pièce. Ou un marteau-piqueur, ce serait peut-être plus efficace. Mais plus cher, aussi. Le doute me taraude...

Le mot de la fin

Quoi qu'il en soit, ces trois mois ont été déjà aussi bien remplis, que ce soit au niveau de ce blog ou dans la vraie vie de la réalité véritable, quoique l'activité par ici ait été un peu ralenti à cause du fait que je me sois remis à WoW, après plusieurs années de rien. M'enfin, ce premier bilan s'avère plutôt positif, et de nouvelles choses (articles, dossiers, chroniques...) devraient arriver pour remplir peu à peu ces pages. Deadly Dull semble donc avoir de beaux jours devant lui!

"Longue vie et prospérité", comme disent les jeunes!

dimanche 8 juin 2014

Lecture: Le Pousse-pousse - Lao She

"Siang-tse, le grand Siang-tse, le courageux, le fort, celui qui avait tant rêvé, tant cherché la réussite, combien de morts avait-il accompagnés jusqu'à leur tombe? Lui, le malheureux, le déchu, l'"individualiste" qui croyait pouvoir réussir tout seul, quand donc serait-il enterré avec cette société cruelle et pourrie qui l'avait enfanté?"
(extrait du chapitre 24)


Portrait de l'auteur, Lao She.
Le pousse-pousse, ou Le tireur de pousse suivant les traductions, c'est tout simplement un roman phare de la Chine du XXe siècle. Lao She, de son vrai nom Shu Qingchun, reste d'ailleurs aujourd'hui un des écrivains chinois les plus célèbres dans le monde, ardent défenseur du peuple et un temps auteur officiel de la République Populaire de Mao, sans non plus être marxiste convaincu, en bon intellectuel qui se respecte. 
Malgré mon attrait pour la littérature asiatique, en particulier nippone, coréenne et chinoise, je ne m'étais pourtant jamais intéressé de près à cet auteur, à défaut d'en avoir véritablement entendu parlé. A vrai dire, et comme souvent, d'ailleurs, je suis tombé sur ce roman en farfouillant dans la bibliothèque de membres de la famille à la recherche d'un livre à lire, mais rien de particulier. Ç'avait trait à l'Histoire de la Chine d'un certain point de vue, et c'était pas trop long, il n'en n'a pas fallu plus pour me pousser à le lire. Et au final, je ne l'ai pas regretté. Tout ça pour dire qu'en se jetant dans l'inconnu, on peut certes souvent avoir de mauvaises surprises, mais aussi de très bonnes. Du coup, je vous encourage à faire pareil: fouillez, intéressez-vous à ce que vous ne connaissez pas, goûtez-y avant de dire que c'est mauvais, et vous ferez sans doute de très belles découvertes, des rencontres qui peuvent être inoubliables.
Je disgresse, je disgresse, mais c'est dans mes habitudes, vous commencez à me connaître. Revenons-en au sujet de base, à savoir Le pousse-pousse.

Un tireur de pousse pékinois
Le pousse-pousse, donc, c'est l'hisoire de Siang-tse, un jeune homme de la campagne venu à Pékin dans l'espoir d'y trouver du travail. Il parvient à se faire embaucher comme tireur de pousse, et se fait rapidement une réputation dans le milieu, grâce à sa force, sa rapidité, et son caractère plutôt facile, comparé à la rudesse de ses collègues. Bien vite, son ambition sera de posséder son propre pousse, et il semble pouvoir y parvenir, jusqu'à ce que les déconvenues de la vie commencent à le frapper.
De désillusion en mésaventure, on suit donc ce personnage à la fois sympathique, entêté, et quelque peu philosophe qu'est Siang-tse. A travers son destin, c'est en fait celui du petit peuple de Pékin et de cette Chine en proie aux conflits intérieurs, alors que s'engage la guerre contre le Japon, qui nous est raconté. Emaillé de quelques descriptions, le roman nous fait découvrir le dur monde des tireurs de pousses, les ruelles sombres de Pékin, les belles maisons des quartiers riches, la rudesse de la vie dans les quartiers plus populaires, au gré des saisons et des ans. C'est un peu comme du Zola, en fait, mais en moins chiant long et moins lourd: tout cela reste assez léger, et interrompt assez peu le récit.

Pékin, Av. Qianmen, dans les 30's
Peu à peu, la chute progressive de Siang-tse se fait de plus en plus nette. La malchance semble le suivre à chacun de ses pas: sitôt qu'il semble être parvenu à une situation à peu près stable, un évènement malheureux arrive qui le dépossède de tous ses biens, l'oblige à partir, à recommencer à zéro, et ce jusqu'à la fin, extrêmement pessimiste. A travers les mésaventures de Siang-tse, c'est en fait une critique sociale que dresse Siang-tse: il nous dépeint une "société cruelle", absurde, qui laisse dans la misère les travailleurs les plus acharnés, oblige ceux qui la composent à survivre plus qu'à vivre. Un portrait de la face obscure de la société, quoi. Encore une fois, comme du Zola - mais pas trop en fait.

Car tout cela est narré avec tant de légèreté et d'ironie, que si l'on plaint bien sûr Siang-tse, son malheur n'apparaît pourtant jamais si tragique. Certaines situations en sont même rendues amusantes, comme un épisode où, arrêté par des militaires, il parvient à s'enfuir avec un troupeau de chameaux, sans avoir aucune idée de la façon de s'en occuper. Tout l'humour de Lao She parvient ainsi à rendre légère une histoire en apparence très tragique.

Le mot de la fin:


Le pousse-pousse m'a laissé un très bon souvenir. Pas trop long, il raconte avec beaucoup d'humour et de légèreté les mésaventures de ce pauvre mais sympathique Siang-tse, mais également de ses contemporains, sans jamais faire preuve d'un quelconque jugement moral envers leurs actes. Avec ce style unique, Lao She nous dépeint brillamment le petit Pékin du début du XXe, alors que s'amorce peu à peu un tournant décisif dans l'Histoire de la Chine. Nul doute que je me tournerai prochainement vers les autres écrits de cet auteur, ce premier livre s'étant décidemment révélé une belle découverte.

Le chant des premières pousses (XIIIe), Ma Yuan,
peintre de l'Académie Impériale de Pékin 

Si vous souhaitez plus d'informations sur l'auteur, Lao She, au lieu de bêtement chercher sur Ouikipédia, je vous encourage à aller consulter cette page.
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Vous avez sans doute remarqué que cette fois, il n'y a pas trouze-mille astérisques. Pas d'inquiétudes, je vous laisse en bonus avec un buste de Lao She. Ne me remerciez pas, c'est gratuit!